Les Origines

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Dès le XIIème siècle, le Pays de Cernès formait un archiprêtré dont le chef-lieu était Gradignan. A l'origine, son nom était "Pays de Sarnès". Sa consonnance jugée trop rude contribua à remplacer "Sarnès" par "Cernès". Il regroupait le Comté d’Ornon, la Prévoté de Barsac, plusieurs baronnies (La Brède, Saucats, Beautiran, Portets, Podensac), le marquisat de Landiras et des seigneuries (Cabanac, Budos, Saint-Magne, Villandraut, Belin, Castelneau-de-Cernès, Noaillan...) ainsi qu’une partie de la Baronnie de Veyrines (Pessac)

Il était bordé au nord-est par La Garonne, au nord-ouest par l’archiprêtré de Moulis, à l’ouest par celui de Buch et de Born, au sud-ouest par le Diocèse d’Acqs et au sud-est par celui de Bazas.

Il recouvrait 51 communes actuelles dont le quartier Saint-Nicolas des Graves à Bordeaux, s’étendant des régions viticoles des Graves et du Sauternais, à Saint-Symphorien et Villandraut et jusqu’aux confins des Landes girondines à Beliet.

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Le Pays de Cernès est parcouru de nombreux
cours d’eau. Neuf affluents de la Garonne le traversent, tous orientés sud-ouest / nord-est. Au sud, il est traversé par la Leyre à Beliet.

Ce territoire, bien drainé, a constitué un carrefour des chemins vers Toulouse et Narbonne, Mont-de-Marsan et Bayonne, la côte atlantique. Il était traversé par les pèlerins cheminant vers Saint-Jacques-de-Compostelle, Gradignan représentant une étape importante avec notamment le Prieuré de Caillac.

Historiquement, il a été un des premiers lieux de franchissement à gué de La Garonne dans sa partie aval, au droit de Saint-Médard-d'Eyrans (Saint-Médard en Arruan : Ruan , venant de ROTO en langue Celtique et signifiant "le gué, le passage" et de MAGUS : le lieu, l'endroit).

 

Les informations figurant dans cette page ont été extraites de “Léo DROUYN et le Cernès”, collection dirigée par Bernard LARRIEU et Jean-François DUCLOT - Les Editions de l’Entre-deux-Mers et du livre de l'Abbé BAUREIN "Les variétés Bordelaises" publié en 1785 et un article "La GARONNE et ses AFFLUENTS DE LA RIVE GAUCHE"par André Rebsomen publié en 1913. L'intégralité du livre de l'Abbé Baurein ici